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Une patiente qui se sent bien dans sa peau à cause de son traitement d'orthodontie

Âge pour débuter en orthodontie

L’âge pour débuter en orthodontie varie selon le type de problème ou la malocclusion. La plupart des malocclusions sont d’origine héréditaire.  De plus, certains facteurs peuvent  aggraver la malocclusion. Les facteurs  qui peuvent aggraver la malocclusion sont la respiration buccale, la succion du pouce, la propulsion linguale, la perte prématurée d’une dent primaire ou la présence d’une dent surnuméraire. Par exemple, la respiration buccale peut aggraver une malocclusion et compliquer la future correction. Il est donc important d’intercepter les facteurs qui peuvent aggraver la malocclusion dès que possible.

 

Ainsi, il est recommandé de consulter un orthodontiste vers l’âge de 7 ans. Cette première visite permet d’évaluer le développement des mâchoires et l’éruption des dents. L’âge pour débuter en orthodontie sera donc confirmé. Certains problèmes doivent être corrigés avant l’éruption des canines et des prémolaires.  Une première phase de traitement est alors recommandée. Une première phase aura un effet favorable sur le développement et l’éruption des dents. Parfois, la première phase de traitement permet d’éviter d’avoir recours à une correction à l’adolescence. Alors que dans certaines situations, la première phase réduira définitivement la sévérité du problème.

 

Certains problèmes doivent être corrigés lorsqu’un plus grand nombre de dents permanentes seront en bouche. Cette période doit idéalement corresponde aussi à la période active de la croissance. La période de l’adolescence représente ainsi une période favorable pour corriger plusieurs types de malocclusions. Un suivi régulier durant l’éruption des dents permet lors de surveiller la malocclusion et prévenir les facteurs qui peuvent l’aggraver.

Isabelle Baillargeon orthodontiste

Les facteurs aggravants

Il faut toujours considérer les facteurs aggravants. La mauvaise position de la langue lors de la respiration buccale peut entraîner une constriction du maxillaire supérieur. La respiration buccale occasionne donc une mauvaise relation des maxillaires. On observe ainsi un patron de croissance non favorable.

La succion du pouce au-delà de l’âge de 2 ans occasionnera très souvent l’apparition d’une béance. La succion du pouce créera aussi une mauvaise position des incisives. De plus,  lorsque la succion du pouce persiste, la langue finit par prendre la place du pouce.  Une position trop antérieure de la langue se traduira par un défaut de langage.

La propulsion linguale provoque habituellement l’apparition d’une béance.  Une position trop antérieure de la langue affectera la phonétique.  La propulsion linguale favorise aussi la labio-version des incisives.

La perte prématurée d’une dent primaire réduira le périmètre pour l’éruption de la future dent permanente. La présence d’une dent surnuméraire pourrait empêcher l’éruption de la dent permanente voisine ou engendrer une mauvaise position des dents dans sa région.

Certains facteurs nécessitent donc une 1ère phase de traitement vers l’âge de 7 ou 8 ans. Lorsqu’ils ne sont pas corrigés,  la malocclusion deviendra plus complexe. Certains problèmes affectent le développement des maxillaires et le massif facial. Une malocclusion qui affecte le développement risque de nécessiter une chirurgie maxillo-faciale après la croissance.

Correction en jeune âge

Certains problèmes nécessitent une correction en jeune âge afin de réduire l’ampleur de la malocclusion à l’adolescence.

  • Une constriction du maxillaire supérieur ;
  • Un articulé croisé antérieur ;
  • Un articulé croisé postérieur ;
  • Une béance antérieure ;
  • Une relation de Classe 2 très sévère;
  • Une relation de Classe 3.

Une correction en jeune âge en jeune âge permet d’intercepter des malocclusions plus sévères. Cette correction en jeune âge se nomme une 1ère phase. Selon l’origine du problème, la 1ère phase de traitement est parfois suffisante et ne nécessite pas d’autres traitements à l’adolescence. Par exemple, une expansion palatine offrira plus d’espace lorsque les dents feront éruption. Ainsi, les dents peuvent faire éruption sans avoir besoin d’être alignées.  Donc, les bienfaits de la 1ère phase sont plus importants lorsque celle-ci est réalisée en jeune âge. Une première consultation à l’âge de 7 ans permettra de détecter les problèmes à intercepter. Dans d’autres cas, certaines malocclusions nécessitent une 2e phase de traitement. Celle-ci s’effectuera vers l’âge de 11 ou 12 ans, durant la période active du développement et en présence de la majorité des dents permanentes en bouche.

 

Dre Isabelle Baillargeon orthodontiste
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La constriction du maxillaire supérieur

Le palais étroit ou la constriction du maxillaire supérieur représente un problème souvent observé. La correction de la constriction du maxillaire supérieur vers l’âge de 7 ou 8 ans réduira l’ampleur d’un futur problème. Ainsi, le fait d’élargir le palais avant l’éruption des dents augmentera l’espace disponible pour l’éruption des canines et des prémolaires.  L’augmentation du périmètre du palais réduira le chevauchement et aussi le risque d’apparition d’une  canine incluse. Même si le manque d’espace demeure une préoccupation importante de la part des parents,  le développement plus harmonieux des mâchoires demeure assurément le facteur primordial.  Aussi, un palais de largeur adéquate permet une meilleure position de la langue en plus de favoriser les voies respiratoires. Une largeur adéquate des mâchoires et une bonne coordination  des mâchoires augmentent donc les chances d’obtenir une dentition plus fonctionnelle.

L’appareil d’expansion palatine est le traitement recommandé dans ce ces cas précis.

L’articulé croisé antérieur

L’articulé croisé antérieur correspond à une incisive supérieure qui  fait éruption derrière une incisive inférieure.  La mauvaise position des incisives occasionne un effet non favorable au niveau du développement. La position des incisives supérieures réduit le périmètre de l’arcade et ainsi l’espace pour l’éruption des autres dents. De plus, cette mauvaise position affectera le développement des mâchoires. La mâchoire supérieure se développera moins  vers l’avant. La mâchoire inférieure se développera trop vers l’avant en plus de forcer une mauvaise position de la mâchoire. D’ailleurs, cette mauvaise position appelée glissement occasionne des effets non favorables. On peut observer de l’inconfort au niveau de l’articulation, de l’usure des incisives en plus de provoquer une récession gingivale.

La correction de l’articulé croisé antérieur en jeune âge demeure donc fortement recommandée. La correction dès son apparition augmentera l’espace pour l’éruption des autres incisives. On observera aussi un développement plus harmonieux des mâchoires. Curieusement, l’alignement des incisives supérieures peut être suffisant. Le fait de remettre les incisives supérieures en bonne position améliorera la position des incisives inférieures aussi. Étant donné que l’enfant de 7 ou 8 ans est en plein développement, la correction demeure simple. L’appareil d’expansion palatine et/ou des boîtiers orthodontiques sont souvent recommandés. La correction de l’articulé croisé antérieur demeure fortement indiquée.

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L’articulé croisé postérieur

L’articulé croisé postérieur est fréquemment en lien avec la constriction du maxillaire supérieur. Le plus souvent, il affecte un côté au complet, on l’appelle unilatéral. En outre, ce dernier est presque toujours en lien avec un glissement de la mandibule du même côté. Parfois, l’articulé croisé postérieur peut aussi affecter les deux côtés. On le nomme, sans grande surprise, le bilatéral. L’expansion palatine est le traitement de choix pour corriger ce type de problème.

En plus de réduire le périmètre et l’espace pour l’éruption des dents, le glissement de la mandibule occasionnera une croissance asymétrique des maxillaires si la malocclusion n’est pas corrigée en jeune âge. Ce type de problème doit donc être corrigé idéalement avant l’éruption des dents permanentes. L’âge de 7 ou 8 ans demeure la période de développement la plus favorable pour la correction. La correction en jeune âge réduira assurément l’ampleur d’un futur problème.

Une consultation en orthodontie vers l’âge de 7 ans permet de détecter le problème et d’agir hâtivement.

La béance antérieure

La béance antérieure doit nécessairement être corrigée en jeune âge. Une béance antérieure se traduit par l’absence de contact entre les incisives lorsque les dents postérieures se touchent. Ce problème occasionne donc des difficultés de mastication. Certains aliments ne peuvent pas être coupés par les incisives. De plus, l’aspect phonétique est altéré. Plusieurs sons sont produits en utilisant les incisives. L’absence de contact entre les dents crée une perte d’air lors de la prononciation des syllabes. La position de la langue au repos et lors de la déglutition ne peut pas être adéquate. L’enfant ne peut donc pas acquérir  une déglutition normale. Cette habitude devient enfin difficile à corriger au-delà de 8 ans.

Ce problème doit être corrigé en jeune âge. En réalité, il est très difficile de corriger la béance à partir de l’adolescence. En plus d’altérer la mastication et la phonétique, la déglutition infantile persiste. Le problème affecte alors le développement des mâchoires. Une chirurgie maxillo-faciale peut souvent être nécessaire au-delà de la période de croissance.

Le parent peut difficilement identifier ce problème. Une consultation chez un orthodontiste permet de détecter les facteurs pouvant occasionner ce type de malocclusion.La succion du pouce, d’un doigt ou d’un objet empêche la bonne position des incisives.  Une respiration buccale demeure aussi un facteur qui influence négativement le développement.  La propulsion de la langue ou la position basse et antérieure de la langue représentent aussi des facteurs à éliminer. Enfin, certains se développent du point de vue héréditaire avec un patron de croissance non favorable au niveau des mâchoires. Il est donc essentiel d’identifier l’origine de la béance pour planifier le traitement. Un suivi en orthophonie est très souvent recommandé.

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La relation de Classe 2

La relation de Classe 2  peut occasionner un écart important entre la mâchoire supérieure et inférieure. Un écart important entre les incisives supérieures et inférieures peut se traduire par une distance de 10mm ou plus. Une relation de Classe 2 sévère peut entraîner des difficultés au niveau de la mastication. De plus, une distance importante provoque une difficulté à fermer les lèvres et ainsi manque de scellement labial. En plus de créer de l’inconfort, il aussi fréquent d’observer des difficultés phonétiques.

La relation de Classe 2 sévère gêne donc fréquemment le jeune patient du point de vue esthétique et fonctionnel. Bien entendu, il est nécessaire de la corriger  lorsque le patient est en période active de croissance. Au-delà de la période active de croissance, une chirurgie maxillo-faciale devient nécessaire. Ainsi, la période la plus favorable pour corriger cette malocclusion se situe vers l’âge de 11 ou 12 ansUn appareil Carrière et des boîtiers orthodontiques ou les gouttières invisalign  sont souvent  les meilleurs choix de traitement. L’âge de 11 à 12 correspond en fait à la période active de croissance avec un nombre suffisant de dents permanentes en bouche. Une correction chez un enfant qui ne présente pas suffisamment de dents permanentes éruptées en bouche est malgré tout possible. L’utilisation d’un appareil amovible de type myofonctionnel est alors préconisée. L’appareil permet donc de patienter jusqu’à l’éruption d’un nombre suffisant de dents permanentes pour procéder à la correction plus complète.

La relation de Classe 3

La relation de Classe 3 se traduit par un maxillaire supérieur plus reculé et/ou une mandibule avancée. La malocclusion de Classe 3 entraîne des effets non favorables sur le développement dentaire et des maxillaires. En plus de réduire l’espace pour l’éruption des dents au maxillaire supérieur, les dents font occlusion en articulé croisé. La présence d’articulés croisés occasionne un traumatisme au niveau des dents et de la gencive. Il n’est donc pas rare d’observer de l’usure prématurée au niveau des dents ainsi que des récessions gingivales. Bien entendu, l’usure des dents et les récessions gingivales s’accentuent avec le temps. De plus, il est fréquent d’observer des troubles au niveau de l’articulation temporo-mandibulaire.

Il faut demeurer attentif au développement, la relation de classe 3 s’accentue en grandissant. Elle peut même évoluée au-delà de la période active de croissance. La mandibule peut se développer jusqu’à l’âge de 25 ans principalement chez les hommes. Une consultation vers l’âge de 7 ans est donc définitivement recommandée afin de pouvoir l’intercepter.

Il est donc essentiel d’intercepter la relation de Classe 3 dès l’apparition des incisives permanentes.  Ainsi, l’âge idéal pour intervenir se situe entre 7 et 8 ans.  La correction d’une malocclusion de Classe 3  à l’adolescence demeure très complexe.  Autrement, une chirurgie maxillo-faciale devient nécessaire au-delà de la période active de croissance. La correction en jeune âge représente une correction définitivement plus simple et rapide. La correction s’effectue principalement par la mâchoire supérieure. Ainsi, l’expansion palatine et le masque facial  représentent le traitement de choix.

 

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